En reprenant la publication de Ronan, voici 2 ressources qu’il partage :
Une étude de l’université de Cornell publié dans Nature nous dit « la transition de la conférence en personne à la conférence virtuelle peut réduire considérablement l’empreinte carbone de 94 % et la consommation d’énergie de 90 % »
https://www.nature.com/articles/s41467-021-27251-2#Sec2
En lisant en diagonal l’étude je note les points suivants :
- Sur la conférence en présentiel, toutes les études ont identifié que le point chaud c’est le transport. Son impact est donc fortement lié à situation de la conférence et au mode de transport utilisé par les participants.
10 à 20 % des participants dont les déplacements sont les plus polluants contribuent à une part importante (20 à 70 %) des émissions totales induites par le transport
Ils ont étudié le présentiel, l’hybride et le virtuel et concluent que d’un point de vue environnemental, il est avantageux d’organiser une conférence hybride et de décider de l’emplacement des hubs à l’aide des informations d’inscription. Le principe est donc de réunir en physique par hubs et de connecter les différents hubs par du virtuel.
- Ils parlent beaucoup d’avions et l’étude parle en milliers de km donc je m’interroge sur le % de réduction de l’empreinte carbone dans le cas de rencontres entre personnes « proches », connectées facilement par train notamment.
Il faudrait trouver une étude ou des ressources pour des typologies de réunion plus locale (à l’échelle d’un pays par exemple).
Une étude de l’université de Cambridge nous dit :
« L’empreinte carbone de la conférence virtuelle s’est avérée être au moins 97 à 200 fois inférieure à ce qu’elle aurait été si la réunion avait eu lieu en personne. »
Dans cette étude ils précisent aussi :
Les conférences hybrides, en particulier si les participants venant de loin rejoignent l’événement en ligne, combinées à la promotion des voyages par voie terrestre pour ceux qui assistent en personne - même si cela implique des temps de trajet plus longs que l’avion - pourraient être un compromis réalisable pour réduire les émissions de près de 90 %.
Pour faire son choix de mode de réunion il convient donc déjà de classer le type de la réunion. Nous pouvons déjà en différencier deux :
- Réunion internationale
- Réunion entre proches dans un pays
Ce qui me ramène à ces questions :
- Quelqu’un a-t-il des données sur les réunions « locales » ?
-
@Ingrid et @Karine_Est ont soulevé la question de l’empreinte carbone des terminaux. Mais devons nous en tenir compte dans un monde où ces terminaux sont déjà là ? En tout cas les études n’ont pas l’air d’en faire mention.
- Quels sont les outils à disposition pour faire du hybride avec un belle expérience utilisateur (car pour l’instant, je n’ai jamais vécu une belle expérience quand c’était proposé).
- Est-ce que la facilité de se réunir en visio, ne démultiplie pas aussi les réunions ?